Ouvrages

Découvrez les publications de Jean-Marc Esnault, éclairant les chemins d’un futur responsable.

Transition — Le mot qui voulait tout changer

Le dernier ouvrage de Jean-Marc Esnault, Transition. Le mot qui voulait tout changer (L’Harmattan, collection Questions contemporaines), interroge un mot devenu omniprésent dans nos discours : la “transition”. Politique, écologique, numérique, énergétique… la transition semble aujourd’hui tout expliquer, tout promettre. Mais que recouvre réellement cette notion ? Est-elle le signe d’un changement profond ou une manière, plus confortable, de repousser l’action ?

À travers cet essai, Jean-Marc Esnault propose une réflexion critique et éclairante. Sans condamner le terme, il en dévoile les ambiguïtés, les contradictions et les illusions. En mobilisant les figures du manager, du territoire, du droit et de la technique, il explore ce que la “transition” fait à notre époque : comment elle transforme nos institutions, notre langage, et notre manière d’habiter le monde.

Dans la continuité de ses précédents travaux, Bienvenue dans la nouvelle ruralité (2022) et L’Homme face aux défis du monde contemporain (2024), Jean-Marc Esnault poursuit ici une réflexion transdisciplinaire sur les mutations du monde moderne. Son regard relie les enjeux économiques, culturels et écologiques pour questionner la responsabilité humaine face au changement.

Cet essai propose une critique lucide de la transition : non pour la rejeter, mais pour en révéler les ambiguïtés, les contradictions et les angles morts. À travers les figures du manager, du territoire, du droit ou de la technique, il s’agit de comprendre ce que ce mot fait à notre époque, à nos institutions, et à notre manière d’habiter le monde.

L’Homme face aux défis du monde contemporain​

Dans cet ouvrage, Jean-Marc Esnault propose une lecture lucide d’un monde en crise, où les modèles de pensée hérités du passé ne suffisent plus à rendre compte de la complexité du réel. Les cadres intellectuels qui ont longtemps donné sens à notre rapport au monde se fissurent, laissant apparaître un besoin profond de redéfinir notre place et nos repères.

L’auteur observe que les questions auxquelles nous sommes désormais confrontés ne sont plus seulement économiques ou politiques, mais existentielles et identitaires. Alors que le progrès technique et scientifique a considérablement amélioré nos conditions de vie et élargi le champ de nos possibles, il révèle aussi, paradoxalement, notre vulnérabilité.

Cette prise de conscience collective — celle de la fragilité de l’humanité et de la planète — vient bouleverser nos certitudes. Elle invite à repenser notre rapport à la nature, à la connaissance et à la responsabilité humaine. Par son analyse, Jean-Marc Esnault esquisse les contours d’une réflexion essentielle sur le sens de l’action et sur la place de l’homme dans un monde en mutation.

Bienvenue dans la nouvelle ruralité

Dans son ouvrage Bienvenue dans la nouvelle ruralité et dans ses tribunes dans la presse régionale (le télégramme, ouest-france, terra) ou nationale (le Monde, le JDD ou l’opinion), Jean-Marc Esnault défend l’idée d’un nécessaire rééquilibrage entre ville et campagne considérant que le déplacement et la concentration des espèces vivantes animales et végétales, quelles qu’elles soient, ont toujours été à l’origine de déséquilibres écosystémiques. Il interroge la surconsommation, les atteintes à l’environnement, l’évolution des modes de production et de distribution en lien avec l’exode rural, la mondialisation, le passage d’une société paysanne à une société industrielle, puis à une société de services. Aujourd’hui, il entrevoit un nous modèle de société où biens et services se mêlent dans des productions et des approches plus hybrides répondant à des usages.

Revue Ruralités n°2

Dans ce nouveau numéro de Ruralité[s], il est question d’immobilier, d’économie sociale et solidaire, de sport ou d’environnement, mais la crise agricole de ces dernières semaines y occupe une place centrale, parce que d’une ampleur considérable, mobilisant les esprits et suscitant réflexions, analyses et propositions.
Mieux comprendre la crise agricole, c’est en donner de nouvelles clefs de lecture & philosophiques, sociologiques, historiques, environnementales… au travers le regard de grandes figures de la pensée française d’au(ourd’hui, incarnées par Edgar Morin, Michel Onfray ou Jean Viard.

Mieux considérer la crise agricole, c’est reconnaître que l’agriculture joue un rôle crucial dans les équilibres économiques, mais aussi écologiques, ce que Walter Bouvais, cofondateur de l’entreprise open lande, nomme l’économie régénérative, une économie qui remet le vivant au centre de son modèle.
Mieux diagnostiquer la crise agricole, c’est aussi un préalable indispensable à l’action et à l’élaboration de nouvelles stratégies de développement.

Ruralité[s] ne permet pas les interactions entre ces contributeurs issus d’horizons très différents% Les pensées s’égrènent au fil des pages,
et c’est au lecteur, autrement dit : vous, qu’il appartient de mettre les idées en perspectives, de les opposer ou de les associer, de vous faire votre propre opinion dans une sorte de dialogue intérieur.
Ce dialogue que nous ambitionnons de nourrir, c’est un dialogue au sens de Socrate, autrement dit celui qui repose sur un principe fondamental selon lequel chaque interlocuteur accepte d’entendre les arguments de l’autre et de remettre potentiellement en cause son jugement et ses croyances.
Le progrès, et c’est là l’une autre de nos autres convictions, jaillit toujours de la confrontation des points de vue !

En cette période, gardons à l’esprit que la campagne sans les agriculteurs n’est plus la campagne, que la France sans les agriculteurs se met en situation de dépendance alimentaire, de fragilité économique et se prive des premiers acteurs de l’environnement, 400 000 exploitants qui œuvrent sur 26 millions d’hectares, le tiers de la superficie de notre territoire.

La Nouvelle revue Ruralités

Nos territoires ruraux ne seraient-ils pas en train de devenir des territoires de reconquête ? C’est cette hypothèse qu’explore la revue Ruralités considérant que la conquête ou la reconquête d’un territoire est toujours le théâtre de bouleversements économiques, politiques, sociaux, environnementaux… 

Nous ne sommes bien sûr pas sans ignorer que les pronostics semblent converger vers une concentration des Hommes toujours plus grande dans les villes. Néanmoins, il n’est pas sûr qu’un tel scénario, probable à l’échelle mondiale, soutenu par une croissance urbaine forte en Afrique et en Asie, se vérifie partout dans le monde. Il y a cette tendance chez les prévisionnistes à toujours vouloir envisager le futur dans le prolongement du passé, alors que le monde est en perpétuel mouvement et que ce mouvement procède tout autant de ruptures que de continuités. La covid récemment, mais plus largement les pics de chaleurs, ont rendu nos grandes métropoles compliquées à vivre, et retenons que l’Homme, à quel que stade de son évolution que ce soit, a toujours cherché à s’installer sur les terres les plus hospitalières et les plus adaptées à ses conditions de vie.

Quelle campagne demain ? Dans quel rapport avec la ville ? Pour quel équilibre ? Et pour quelle société ? Voilà les questions auxquelles Ruralités se propose de répondre dans une approche transdisciplinaire et humaniste au travers ce premier numéro. Parmi les contributeurs, aux côtés de Jean-Marc Esnault, une multitudes d’acteurs de la ruralité et de penseurs tels qu’Edgar Morin ou Jérôme Fourquet